Une journée à l'Ecole Normale

Pour terminer cette visite en beauté, nous vous proposons de jeter un petit coup d'oeil sur les liens affichés sur le côté droit de notre blog.

Ceux-ci vous aideront d'une part, dans la création de vos leçons(le portail des enseignants), dans la recherche d'images(notre cher ami hugo l'escargot) ,etc. D'autre part, un petit lien intitulé "un p'tit coup d'oeil sur les blogs des 3PP?" vous permettra, en surfant sur le site de Mr Sannen, de découvrir les autres merveilles des 3ème PP.

Sur ce, nous vous remercions de votre visite et...à bientôt!

Notre formation, en trois ans, est jalonnée de début à la fin de stages. Ceux-ci sont répartis en fonction des décrets de nos chers ministres, en réservant la première et la sixième primaire pour notre dernière année d'étude.

D'observation à un stage actif de trois semaines, en passant par l'accompagnement en classe de neige et deux semaines à enseigner dans le spécialisé, nous passons une grande partie de notre temps à préparer ou à vivre nos stages. Autant vous dire l'importance qu'ils revêtent à nos yeux...

A travers cet article, nous allons vous expliquer brièvement comment se déroule un stage actif.

Après avoir effectué quelques démarches dans diverses écoles de votre choix, vous revenez à l'école normale muni de trois documents (fournis en début d'année) attestant de votre acceptation par le directeur dans son établissement pour la période de votre stage. Une fois contre-signés par le coordinateur ou la coordinatrice, qui vérifie que l'école a bien les accords de collaboration nécessaires. Vous voilà autorisé à passer votre stage.

Reste les préparations... De fil en aiguille, de rencontres avec votre maître de stage (celui qui vous accueille dans sa classe) en rencontres avec les maitres didacticiens ou les psycho-pédagogues, votre farde de stage enfle à vue d'oeil. Quelques jours avant le début du stage, vous êtes sommé de présenter votre farde et tout ce qu'elle contient à votre maître de stage. Celui-ci la commente et vous la rend avec les commentaires qu'il y a laissé. A ce moment, une grosse étape est passée!

Mais... ce n'est pas tout ! Il vous faut aussi présenter votre farde à votre lecteur de farde, c'est-à-dire le prof de l'école normale qui vous donnera ses derniers conseils et acceptera ou non votre départ en stage. Inutile de préciser qu'à ce moment, votre stage doit pour ainsi dire être totalement prêt...

Reste la fin de la semaine, qui vous laisse le temps de fignoler vos prépas et de terminer votre matériel, car, dès le lundi suivant, vous montez sur le devant de la scène !

Vous êtes donc maitenant un instituteur de remplacement, vous donnez vos leçons, corrigez les devoirs et interrogations, complétez le registre et assistez aux conférences pédagogiques éventuelles. A ce moment, on se sent tout à fait dans la fonction, ce qui se revèle très chouette!

Reste qu'un beau jour apparaît dans votre classe un visage bien connu... Un prof de l'école normale vient vous rendre visite, afin de s'assurer que tout se passe bien. Grâce à son rapport et aux commentaires du maitre de stage laissés dans un petit cahier prévu à cet effet, il sera en mesure de vous attribuer une cote correspondant à vos prestations. Il est bien sur possible (et en général, on y échappe pas du tout :-) ) d'avoir plus d'une visite par stage.

A votre retour de stage, il ne vous reste plus qu'à remettre un peu d'ordre dans tout le fatras qui encombre votre bureau (fatras dû aux innombrables modifications apportées en cours de stage, parfois jusque tard dans la nuit), à remplir votre évaluation et à remettre les documents à votre lecteur de farde. Quelques jours ou semaines après, il vous laissera à son tour son évaluation, ainsi que les points tant attendus. Pendant ce temps, on croise les doigts!

La triste vie d'étudiant reprend alors ses droits, et c'est de l'autre côté de la barrière que vous continuez votre cursus. C'est dur de changer de côté!!!

Allez, encore 14 jours et c'est terminé :)

Pourquoi apprenons-nous, en 3°PP, à créer un blog ? Tout simplement parce que cela nous sera effectivement utile pour notre profession...

En effet, de nombreux avantages sont à souligner:

- Un blog permet aux enfants de laisser une trace de leurs réalisations, de leurs productions dans le cadre d'un projet, d'un thème, d'une sortie... Cela a une tendance valorisante pour chacun des enfants. Cela implique que les parents peuvent se sentir au coeur du projet que mène la classe de l'enfant, et cela en visitant simplement le blog.

- Créer un blog permet de développer des compétences, aussi bien en Media qu'en français. L'enfant prend conscience du fonctionnement de l'outil proposé, mais apprend également à être clair et précis dans les informations qu'il désire communiquer. Le savoir écrire est alors développé en son maximum!

- Pour l'enfant qui ne possède pas d'ordinateur, l'occasion de créer un blog lui permet "d'aborder" l'outil très souvent.

- Lorsqu'un enfant écrit, son plus grand désir est d'être lu. Un blog va sans aucun doute dans ce sens et permet à plusieurs utilisateurs de lire la production d'un ou de plusieurs enfants. L'enfant ne sera plus lu que par l'instituteur(trice).

- Après avoir posté un article, l'enfant peut prendre connaissance de l'opinion des autres sur le sujet traité. Le blog permet lors l'échange et le partage d'idées et d'opinions.

- Un blog est assez facile à construire et il ne nécessite pas de longues heures d'explication.

Il est donc évident que la création d'un blog a une place tout à fait constructive dans le cursus d'un enfant. Il permet également d'aborder le sujet d'Internet et d'en connaitre le bon et le "mauvais".

L'activité principale d'un instituteur ou d'une institutrice est bien évidemment de donner cours à des petits bouts de chou allant de 6 à 12 ans. Et c'est ce pourquoi, nous autres étudiants de 3°PP, avons choisi cette profession.

Mais toute médaille a son revers... Avant de donner ces leçons sus-mentionnées, il est obligatoire, en tout cas en période de stage, de remplir toute une série de feuilles reprenant (de manière détaillée ou non, cela dépend de l'étudiant, mais aussi de notre état de fatigue :)), les différentes étapes, l'objectif, le matériel et les compétences visées par l'activité. Et même si son utilité n'est pas contestée, je ne vous dirai pas que c'est une partie dont on se passerait bien...

Voici donc quelques exemples de leçons, réalisées en stage :

Jeux de calcul mental : leçon donnée en 6° primaire, après avoir récapitulé toute une série de techniques de calcul.

L'affiche de St Nicolas : leçon donnée en 1ère primaire sur le thème de la fête de Saint Nicolas. On ne vous en dit pas plus...!

Et voilà. Notre journée est finie. Notre journée à l'école normale de Braine-le-Comte, en tout cas. Il reste, selon les étudiants, la possibilité d'avancer dans son TFE, de remettre quelques notes au propre ou en retard, de sortir se détendre, danser ou boire un coup ou que sais-je encore, un prof de stage à contacter, des accords à faire signer, du matériel de bricolage à acheter...

Enfin, pour le moment, nous nous quittons, fatigués, sur le seuil de l'école. Par petits groupes, nous rejoignons le train, le petit ami et sa voiture, sa maison, ou encore sa voiture personelle.

Un signe de la main, au revoir, et à demain !

Ouf, on a terminé un peu plus tôt... Une bonne nouvelle ne vient d'ailleurs jamais seule : il y a un changement d'horaire, et notre cours de 5 à 6 est déplacé demain en milieu de matinée. On termine plus tôt !

C'est d'un air guilleret que nous remontons au premier, pleins d'entrain.

En passant devant nos chefs d'oeuvre (réalisés au cours d'art plastique) nous nous extasions encore une fois de notre talent d'artistes. Ne sont-ils pas réussis, ces panneaux ?

M Gaudier passe également devant nous. Il apprécie notre talent à sa juste valeur et nous complimente comme il se doit. Merci ! On le met au courant de notre changement d'horaire, tout en lui précisant que nous ne sommes pas partis plus tôt, expliquant que cela était vain de prendre le train et de faire le pont jusqu'à demain. Et puis, on ne raterait le cours de musique pour rien au monde !

Allez, motivés, nous retrons en classe avant même la fin de la pause. On pourra partir 5 minutes plus tôt en compensation.

M Van Trimpont s'installe au piano tandis que nous nous rappelons à quel chant nous étions arrivés. Parce qu'en plus d'être peintres, nous sommes également chanteurs ! Enregistrés, qui plus est !

Après avoir farfouillé dans les moindres recoins de la bibliothèque et effectué quelques recherches sur Internet, nous repartons pour 4 heures de cours... En passant dans le couloir, on jette un oeil sur l'affiche des malettes. Il faudra qu'on s'inscrive un de ces jours, si on veut en emprunter une. Ca part aussi vite qu'un grain d'avoine dans la gamelle d'un cheval.

Quelques mètres plus loin, nous rentrons dans le local de micro-enseignement. On pourrait plutôt dire que c'est un micro local d'enseignement. Ce serait plus approprié...

Enfin bon, pauvres étudiants que nous sommes, nous nous serrons un peu pour pouvoir laisser s'asseoir tout le monde, et le cours commence. Cette fois-ci, ce sont les étudiants qui le donnent ! 2 étudiants, 25 minutes, une caméra, une vidéo et c'est parti pour le show !

Notre dîner englouti, nous descendons à la bibliothèque, remettre le livre dont nous avons photocopié quelques passages intéressants.

Mme Annick nous accueille fort aimablement, malgré nos quelques jours de retard(il faut dire que cette année est remplie de stages et nous voyons rarement l'école normale. Nous ne savons donc plus saluer Mme Annick très souvent :( ).

Il faut souligner qu' "Annick au pays des merveilles" a fait le tour de la classe. Tout le monde y a trouvé un texte à travailler avec nos bouts de chou de première primaire...

Deux longues heures plus tard...

C'est la ruée vers la cantine ! Les étudiants, qui pourtant semblaient profondément endormis, se réveillent ! L'heure du dîner, c'est sacré... D'autant plus que depuis un moment déjà, nous avons la chance de bénéficier d'une sandwicherie.

Chacun y va de son petit ticket. D'autres partent en ville, pour un Mac Do ou un pizza. Dans le coin des filles, ca parle régime et Weight Watchers... J'ai pas tout compris au principe, personnellement : avoir le moins de points possible... comment comptent-elles alors réussir leur année ? Stéphanie, tu m'expliqueras ?

A vrai dire David, c'est assez compliqué et euh comment dire...c'est plus des trucs de filles! :-)

Quelques minutes et de nombreux bourrages plus tard, nous remontons en vitesse pour nous rendre à notre cours A de la journée. Comme tous les cours A, celui se passe en "grand groupe". Nous somme obligés de déloger un soixantaine d'étudiants afin de disposer du local.

Non mais, si on fait des horaires, c'est pas pour les chiens, tout de même, hein !

Nous nous installons ensuite, chacun retenant une place ou l'autre pour ses copains-copines. Les places du fond sont les plus prisées, mais une remarque du prof en fait se rapprocher quelques-uns. De toute façon, tout le local sera occupé, la deuxième classe de 3°P nous rejoint enfin.

M Maes compatit à notre souffrance, mais donne quand même son cours sans sourciller. Alalala, on est prof ou on l'est pas, n'est-ce pas ? Que ne donnerait-on pour une rafraichissante petite bière...une Maes ?